Tour Down Under 2014, étape 6.
Hier soir, pendant que Gerrans sautait de joie partout, Cadel Evans déclarait sur les réseaux sociaux que, en gros, son équipe c'était des parpaings. Non, là, quand même, c'est pas bien de dire ça. Ils avaient, certes, quelque chose d'un peu minéral mais de là à les traiter de parpaings, c'est un peu fort. L'équipe à Kittel, eux, oui c'est des parpaings. Alors, moi aussi, c'est vrai, c'est pas bien que je traite une équipe de parpaings. Mais faut dire que moi, sur cette dernière étape, je l'attendais notre premier vrai duel Greipel vs. Kittel de la saison. Et quoi ? Ben rien du tout. Kittel, il a sucré des fraises. Alors bien sûr Greipel, il t'a massacré tout le monde. C'était une boucherie. C'était plus un sprint, c'était une échappée. Et Kittel, ben rien du tout, il finit 76ème. Peut-être bien, sinon, que l'équipe à Kittel, ils avaient oublié que l'étape était si courte aujourd'hui. Ils ont peut-être juste trouvé ça bizarre que le peloton se mette à rouler comme une brute en plein milieu d'une étape. Alors, on va me dire que je suis méchant et qu'ils étaient juste peut-être pas très en forme en ce début de saison. Alors, oui, d'accord, c'est le début de saison, c'est vrai. Mais pour moi aussi c'est le début de la saison. Et vous croyez vraiment que je suis en forme, moi, en allant me coucher à huit heures du matin tous les jours depuis une semaine ? J'ose même plus regarder ma tête. Et ben quand même je l'écris ma chronique. Non mais. D'ailleurs, ça suffit, au lit. Rendez-vous pour le Paris-Nice. D'ici là, je vais dormir.

nicolas blaise



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